Au Mexique, les cas de violence contre des femmes sont rarement signalés, et il est encore plus rare que les auteurs de ces actes soient poursuivis ou condamnés, ou que les victimes reçoivent des réparations. Pour enregistrer une affaire, les procureurs demandent souvent aux femmes ou aux autres membres de la famille déposant une plainte pour violence familiale de présenter deux témoins qui acceptent de corroborer leur déclaration. La plupart des violences subies par les femmes au sein de leur famille se déroulent derrière des portes closes, ce qui signifie souvent que les victimes devraient demander à leurs enfants de témoigner contre leur père. Face à un tel choix, beaucoup de femmes préfèrent retirer leur plainte.
