Le séisme de janvier 2010 a dévasté Haïti. Depuis cette catastrophe, les besoins spécifiques des femmes et jeunes filles qui vivent dans des camps en ce qui concerne la prévention des violences liées au genre et les mesures à prendre pour y faire face n’ont pas été suffisamment pris en compte. Les risques de viols et d’autres formes de violences liées au genre dans les camps haïtiens ont atteint des proportions effrayantes au cours de l’année qui vient de s’écouler. Le présent rapport met en évidence la nécessité d’assurer la protection des femmes et jeunes filles vivant dans les camps en s’appuyant sur les recherches menées par Amnesty International et d’autres organisations sur les violences faites aux femmes et jeunes filles après le séisme.