Dans le département de Santander, deux membres de l’Unión Sindical Obrera (USO, Union syndicale ouvrière) ont été victimes d’homicides apparemment imputables à des paramilitaires, et des responsables de ce syndicat ont reçu des menaces de mort émanant d’un groupe paramilitaire qui opère avec l’assentiment de l’armée colombienne. Les paramilitaires auraient déclaré qu’ils allaient envoyer 300 combattants en renfort dans la ville de Barrancabermeja. Amnesty International éprouve de vives craintes pour la sécurité des syndicalistes de cette ville et de la région.
