Quatre-vingt-huit personnes risquent toujours d’être exécutées incessamment pour leur implication présumée dans des affrontements à caractère ethnique survenus dans le Darfour méridional. Amnesty International a appris que ce groupe comprenait deux mineurs, Gadim Hamdoum Hamid et Kabashi Alayan, âgés de quatorze ans, malgré l’interdiction mondiale de l’application de la peine de mort pour les crimes commis par des personnes de moins de dix-huit ans. Ces 88 personnes ont été condamnées à la peine capitale au terme d’un procès inique.