Comme l’a concédé le ministre des Droits de l’homme, Martin Nivyabandi, au cours de l’Examen périodique universel du Burundi en janvier dernier, le pays est au bord d’un « tournant majeur et décisif de son histoire » avec un référendum sur la révision de la Constitution prévu en mai 2018. Amnesty International estime qu’une décision nationale aussi cruciale doit être prise dans un contexte où le droit à la liberté d’expression (notamment l’accès à l’information), d’association et de réunion pacifique soit pleinement respecté et protégé et où un véritable débat puisse exister sans crainte de représailles