Après son coup de force de 2021, le président, Kaïs Saïed, a continué de tout faire pour concentrer le pouvoir entre ses mains. Il a aussi pris des décrets-lois en vue de démanteler des garanties institutionnelles fondamentales pour les droits humains, s’en prenant notamment à l’indépendance de la justice et au droit à la liberté d’expression. Les autorités ont fait usage d’une force illégale pour disperser des manifestant·e·s et ont pris pour cible de grandes voix dissidentes et des ennemis supposés du chef de l’État, qui ont fait l’objet d’arrestations arbitraires et de poursuites pénales. Le droit à la liberté d’association a été menacé. Un décret-loi portant modification de la loi électorale a annulé des mesures législatives prises antérieurement pour promouvoir la participation des femmes au Parlement. Les relations sexuelles consenties entre adultes de même sexe étaient toujours considérées comme une infraction pénale dans la législation tunisienne.
Read MoreMaintient la peine de mort dans la loi, mais n’a pas exécuté depuis au moins 10 ans
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