La torture constituait toujours un problème préoccupant. La police a fait usage d’une force excessive contre des manifestant·e·s. Certaines mesures de restriction prises pour empêcher des rassemblements musicaux non autorisés risquaient de porter atteinte à la liberté de réunion. Le niveau de violence contre les femmes restait élevé dans le pays. Des personnes secourues en mer n’ont pas été autorisées à débarquer avant plusieurs jours. Le gouvernement a adopté de nouvelles règles destinées à limiter les opérations de secours menées par des navires affrétés par des ONG. La coopération avec la Libye en matière de migrations a été prolongée, en dépit d’atteintes aux droits humains. L’accès à l’interruption de grossesse n’était pas garanti dans certaines régions. La pauvreté a progressé, avec de graves conséquences pour les enfants et les personnes d’origine étrangère. Le Parlement n’a pas étendu la protection contre les crimes de haine aux personnes LGBTI, aux femmes et aux personnes en situation de handicap. Les lanceurs et lanceuses d’alerte ne bénéficiaient pas d’une protection juridique suffisante. L’obligation de vaccination contre le COVID-19 a été levée pour le personnel médical travaillant dans des hôpitaux et des lieux d’accueil.
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