Présentation générale
Amnesty International compte plusieurs groupes de direction chargés de guider le mouvement mondial afin de réaliser un changement effectif.
Les membres du Bureau exécutif international sont élu·e·s lors de l’Assemblée mondiale annuelle, par les membres d’Amnesty venant du monde entier.
Le/la secrétaire général·e, qui est le/la porte-parole d’Amnesty, est choisi·e par le Bureau. Ensemble, ils et elles sont à la tête de la Coalition de direction, dont les membres jouent le rôle de directeurs généraux et directrices générales au Secrétariat international
Secrétaire générale
Agnès Callamard
Agnès Callamard est la secrétaire générale d’Amnesty International. Elle dirige le travail de défense des droits humains de l’organisation et elle est sa principale porte-parole. Son rôle est d’apporter une direction générale au Secrétariat international, notamment en établissant l’orientation stratégique de l’organisation et en gérant les relations avec les entités nationales d’Amnesty International.
Agnès Callamard est une figure incontournable de la défense des droits humains depuis des décennies. En 2016, elle a été nommée rapporteuse spéciale des Nations unies sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires. Parallèlement à ses fonctions au sein des Nations unies, elle a également dirigé l’initiative pour la liberté d’expression mondiale de l’université Columbia, à New York.
Auparavant, Agnès Callamard a été directrice exécutive de l’organisation de défense de la liberté d’expression ARTICLE 19. Elle revient chez Amnesty International, 20 ans après avoir été cheffe de cabinet du secrétaire général Pierre Sané. Fervente défenseure de la liberté d’expression, militante féministe et anti-raciste, elle utilise son savoir et son travail de plaidoyer pour repousser les frontières des droits.
Coalition de direction du Secrétariat international
Le Secrétariat international d’Amnesty International est dirigé par la Coalition de direction, avec à sa tête le/la secrétaire général·e, et se compose des directeurs généraux/directrices générales et des représentant·e·s des entités nationales d’Amnesty International.
Les membres de la direction générale supervisent les directeurs et directrices des différents programmes du Secrétariat international, définissent l’orientation stratégique, s’occupent de la gestion opérationnelle et fournissent un soutien direct au personnel et aux bénévoles du Secrétariat international. Ensemble, elles/ils aident le/la secrétaire général·e dans ses fonctions générales ayant trait à la stratégie mondiale de l’organisation. L’équipe travaille en étroite collaboration avec les directeurs et directrices des entités nationales d’Amnesty International.
Kathryn Tomlinson, secrétaire générale adjointe
Kathryn Tomlinson est la secrétaire générale adjointe d’Amnesty International. Elle est chargée du bon déroulement des activités du Secrétariat international, et occupe la fonction de directrice générale de plusieurs programmes majeurs, notamment Stratégie mondiale et impact, Sécurité globale et lieu de travail, Centre de ressources linguistiques et Développement personnel et organisationnel. Elle joue un rôle majeur dans la réalisation du plan stratégique à long terme d’Amnesty.
Kathryn a plusieurs années d’expérience dans des organisations consacrées au développement international, à la consolidation de la paix, et à la défense des droits humains, comme International Alert, Conciliation Resources et BBC Media Action. Elle a précédemment occupé le poste de directrice du service Global Delivery à International Alert, organisation mondiale de consolidation de la paix qui promeut le dialogue, la formation, la recherche, les politiques, le plaidoyer et les activités de sensibilisation pour s’attaquer aux causes profondes des conflits. Elle a notamment mené une transformation interne pour réaliser la Stratégie 2024-2030 de l’organisation.
Auparavant, Kathryn a été la directrice des programmes à Conciliation Resources, organisation internationale engagée dans la lutte contre les conflits violents, où elle était responsable de la mise en œuvre des programmes et des talents multiculturels dans 15 pays en Amérique latine, en Asie, en Afrique et en Australasie. Elle a également passé six ans en tant que directrice régionale pour l’Asie de BBC Media Action, ce qui lui a permis d’atteindre plus de 100 millions de personnes par an dans certains des pays les plus pauvres et les plus fragiles du monde, et d’ouvrir de nouveaux bureaux en Indonésie et au Myanmar. Elle parle anglais, et comprend le français, l’allemand, le bahasa indonesia et le russe.
Rohan Hewavisenti, directeur financier
Rohan Hewavisenti est directeur financier d’Amnesty International. Il supervise la gestion financière au Secrétariat international. Par ailleurs, il est chargé d’apporter son concours à l’éducation et aux compétences en matière financière au sein de l’organisation et de les favoriser. La direction financière s’occupe des questions financières, des technologies de l’information et des affaires juridiques et de gouvernance.
Rohan Hewavisenti est également expert-comptable et titulaire d’un master en génie mécanique. Il tire une expérience solide de son travail dans un grand nombre de structures au cours des 20 dernières années en tant que directeur financier ou directeur des opérations. Il a notamment été directeur financier et des ressources pour le Breast Cancer Care ; directeur exécutif des finances, de la planification et des ressources pour la Croix rouge britannique ; directeur des ressources au niveau du groupe pour le Royal National Institute of Blind People (RNIB) ; et a occupé des postes de directeur financier par intérim pour la Fairtrade Foundation, l’Imperial War Museums, le WWF Royaume-Uni et la NHS Confederation.
Erika Guevara-Rosas, directrice générale de la recherche, du plaidoyer, des politiques et des campagnes
Erika Guevara-Rosas est la directrice générale de la recherche, du plaidoyer et des politiques, et codirige le travail mondial d’Amnesty en faveur des droits humains. Elle est chargée de la recherche, de la réponse aux crises, de l’élaboration des politiques, des campagnes et du travail de plaidoyer de l’organisation à l’échelle mondiale, ainsi que du soutien stratégique aux bureaux régionaux et aux sections d’Amnesty International.
Erika est une féministe latina bien connue, ainsi qu’une militante et une avocate spécialiste des droits humains. Elle a été la directrice d’Amnesty Amériques pendant 10 ans, où elle guidait le travail et les activités en matière de droits humains à travers le continent, et où elle offrait un soutien stratégique aux 12 sections du mouvement dans cette région.
Erika apporte plus de 25 années d’expérience professionnelle dans les domaines des droits humains, du développement international et de la philanthropie, ainsi que des décennies de militantisme social et féministe mondial. Avant de travailler pour Amnesty, Erika a rempli des fonctions de direction dans d’autres organisations non gouvernementales et agences internationales, telles que le Fonds mondial pour les femmes et l’Agence des Nations unies pour les réfugiés, où elle gérait des opérations complexes dans les communautés touchées par un conflit et d’autres graves atteintes aux droits humains dans différents pays. Elle a aussi été membre du conseil d’administration de plusieurs organisations, dont IPAS, l’Association pour les droits des femmes dans le développement (AWID) et le Musée international de la femme.
Laurent Sauveur, directeur général chargé du mouvement, de l’engagement et des partenariats
Laurent Sauveur est le directeur général chargé du mouvement, de l’engagement et des partenariats d’Amnesty International, où il supervise les programmes de communication, de marketing et de mobilisation des ressources. Il est aussi chargé d’élaborer des approches innovantes pour développer les entités d’Amnesty, en vue d’accroître l’impact de l’organisation en matière de droits humains à l’échelle nationale, régionale et mondiale.
Laurent a plus de 25 ans d’expérience en relations externes. Il a travaillé pour le secteur privé, le Bureau des Nations unies pour les droits de l’homme, la Fondation du Comité international de la Croix-Rouge et plusieurs organisations non gouvernementales internationales comme Médecins Sans Frontières et Care International, où il s’est concentré sur les droits humains, les opérations humanitaires et la lutte contre l’extrême pauvreté.
Deprose Muchena, directeur général en charge de l’impact régional sur les droits humains
Deprose Muchena est directeur général en charge de l’Impact régional sur les droits humains. Il est chargé d’assurer le leadership et la direction stratégiques dans les bureaux nationaux et régionaux du mouvement Amnesty et de fournir des conseils et une supervision pour améliorer la pratique des droits humains dans leurs pays respectifs conformément à notre plan stratégique mondial.
Deprose est un défenseur des droits humains et de la justice sociale, et un leader du développement avec plus de 20 ans d’expérience dans les domaines des droits humains régionaux et internationaux, du développement international, des agences de développement bilatérales et des fondations philanthropiques. Il travaille pour Amnesty International depuis sept ans, il a notamment été le directeur régional ayant fondé le Bureau régional Afrique de l’Est et l’Afrique australe, où il a dirigé le travail d’Amnesty International dans 23 pays avant d’être nommé à son poste actuel.
Sam Klintworth, directrice, Amnesty International Australie
Sam est directrice d’Amnesty Australie depuis 2019. Elle est avocate de formation et est titulaire d’un MBA. Elle est également titulaire d’une certification de psychologue et spécialiste de la résolution de conflits.
Elle dispose d’une solide expérience en tant que spécialiste, haute responsable et directrice dans divers domaines de prestation de services, notamment auprès de communautés autochtones du continent et des îles du détroit de Torrès, de communautés de personnes demandeuses d’asile et réfugiées, ainsi que dans les domaines de la justice des mineurs, de la protection des enfants, du droit de la famille, des violences familiales, de la résolution de conflits, des crises et de la privation de logement, de la santé mentale et de la prévention des suicides, du plaidoyer en faveur des victimes de crimes, du relèvement après les catastrophes et du renforcement des capacités auprès des populations locales.
Sam est une militante passionnée des droits des femmes, des droits des enfants, de la lutte contre le changement climatique, des droits des membres des Premières Nations et des droits des personnes réfugiées et demandeuses d’asile.
Seydi Gassama, directeur, Amnesty International Sénégal
Seydi Gassama est directeur d’Amnesty Sénégal depuis juin 1998. Sous sa direction, la section est devenue une organisation de défense des droits humains de premier plan dans le pays, respectée des autorités et du public en raison de sa position en faveur des droits humains au Sénégal et dans la région. Amnesty Sénégal compte plus de 10 000 membres.
Seydi est également président de la Coalition Sénégalaise des Défenseurs des Droits Humains et membre de l’équipe de direction du Réseau d’action international sur les armes légères (RAIAL). Il est auteur et a publié un roman et des nouvelles aux Éditions l’Harmattan, à Paris. Seydi est titulaire d’un master en économie de l’université de Dakar et d’un MBA de l’Institut Supérieur de Management à Dakar. Il a obtenu une bourse Chevening du ministère britannique des Affaires étrangères et du Commonwealth et a étudié le droit relatif aux droits humains et le droit international humanitaire à la faculté de droit de l’université de Nottingham.
Notre Bureau exécutif international
Le Bureau exécutif international se compose de neuf personnes, toutes membres d’Amnesty International. Ces personnes sont élues par l’Assemblée mondiale, qui se réunit tous les ans. Le Bureau peut désigner une ou deux autres personnes comme membres coopté·e·s.
Les membres élu·e·s du Bureau exécutif international sont investi·e·s d’un mandat de trois ans. Les membres ordinaires sont renouvelé·e·s par tiers lors de chaque Assemblée mondiale. Les membres peuvent exercer au maximum deux mandats consécutifs. Les membres coopté·e·s exercent au maximum deux mandats de deux ans chacun débutant à la date de la réunion précédente de l’Assemblée mondiale.
Le Bureau exécutif international ne peut compter plus d’un·e membre élu·e pour un même pays, État ou territoire.
En savoir plus sur le rôle du Bureau exécutif international
Le Bureau exécutif international se réunit au moins quatre fois par an.
Le Bureau exécutif international est chargé de superviser au niveau mondial la réalisation de la mission et de la vision du mouvement, et de veiller à ce que ce dernier respecte les politiques et normes mondiales. Ses attributions sont définies à l’article 19 des Statuts. Ainsi, il :
- envoie des propositions à l’Assemblée mondiale pour approbation, notamment sur le système de calcul des contributions, les procédures de gouvernance mondiale, les normes mondiales et les objectifs stratégiques ;
- contrôle les finances et les risques du mouvement ;
- supervise la protection de la réputation et des ressources du mouvement ;
- supervise le travail et les activités du Secrétariat international, y compris en nommant le/la secrétaire général·e et en approuvant les comptes certifiés annuels, le budget et la nomination des commissaires aux comptes du Secrétariat international ;
- veille à ce que l’ensemble du mouvement respecte les dispositions des Statuts, les décisions de l’Assemblée mondiale et autres politiques et normes mondiales ;
- approuve la création d’entités membres et d’autres entités du mouvement ;
- exerce les fonctions nécessaires à la mise en œuvre de l’article 34 des Statuts ;
- adresse des rapports au mouvement, au moins une fois par an, sur le budget, la situation financière du mouvement et du Secrétariat international, ainsi que sur le travail et la performance du Bureau exécutif international.
Par ailleurs, le Bureau exécutif international nomme et supervise le ou la secrétaire général·e, dont le rôle est de s’occuper de la conduite quotidienne du mouvement, de remplir les fonctions de principal·e porte-parole et conseiller·ère politique de l’organisation, et d’assurer la direction générale du Secrétariat international.
Le Bureau exécutif international doit rendre des comptes à l’Assemblée mondiale.
Pour contacter le Bureau exécutif international : [email protected]
Le Bureau exécutif international a une double fonction de gouvernance, définie comme suit :
Conseil exécutif de la société à but non lucratif responsable de gérer le Secrétariat international, Amnesty International Ltd (AI Ltd). Dans le cadre des fonctions de direction d’AI Ltd, le Bureau est régi par les documents de gouvernance applicables à AI Ltd ; et
Bureau exécutif du mouvement Amnesty International (dont le rôle est précisé dans les Statuts d’Amnesty International).
Voici les membres de notre Bureau exécutif international
Peter Fa’afiu
Peter Fa’afiu est l’un des associés de Navigator Limited, entreprise spécialisée en conseil de gestion, et agit en qualité d’intermédiaire pour des projets en faveur de populations locales en Nouvelle-Zélande et dans la région du Pacifique. Il a été diplomate et négociateur commercial pour le ministère néo-zélandais des Affaires étrangères et a passé quatre ans à Djakarta, en Indonésie, où il a travaillé sur des questions liées à la politique, aux droits humains et à la sécurité. En Nouvelle-Zélande, il a été directeur général d’une société gouvernementale, et a occupé différents postes de gouvernance dans le domaine du logement, du développement économique, des infrastructures, de l’éducation, des médias et de la radiodiffusion. Il a été membre du Conseil des médias de Nouvelle-Zélande (organisme de surveillance).
Peter a été président d’Amnesty Aotearoa-Nouvelle-Zélande de 2016 à 2019. Ce Néo-Zélandais d’origine samoane porte le titre de Tiumalu. Il est titulaire d’un diplôme de droit et sciences politiques de l’université d’Auckland et a suivi un cursus de formation des cadres à l’université de Melbourne (Mt Eliza Business School).
Christoph Alberts
Christoph Alberts a étudié les sciences sociales, la philosophie et les sciences politiques et est titulaire d’une licence en sciences politiques de l’Institut Otto Suhr de l’université libre de Berlin. Ses recherches portent sur les croisements dynamiques entre l’économie politique, l’histoire intellectuelle et l’histoire globale. Il poursuit actuellement des études de troisième cycle en histoire à l’université Humboldt de Berlin et à l’université de Dar es Salaam. Il a été membre du Collectif mondial de jeunes d’Amnesty International de 2018 à 2020 et a participé à la Campagne mondiale pour l’éducation de 2020 à 2022. Christoph a été élu au Bureau exécutif international en 2022.
Anjhula Mya Singh Bais
Anjhula Mya Singh Bais a été élue présidente du Bureau exécutif international à l’automne 2021 et réélue pour un second mandat à l’automne 2023. Originaire de Malaisie, elle est psychologue internationale, spécialiste des traumatismes et stratège. De Davos à Dacca, elle échange avec les populations sur le terrain à propos de la crise climatique, de la santé mentale, des droits humains, du leadership et de la réflexion stratégique d’un point de vue féministe. Elle est experte en perception mondiale des risques au Forum économique mondial, a été membre de la Plateforme de mobilisation du secteur social sur le Covid (Covid Social Sector Mobilisation Platform), une initiative de l’Organisation mondiale de la santé et du Forum économique mondial, et elle est consultante sur le comportement, les risques, la stratégie et la culture auprès de multinationales, y compris au sein du conseil d’administration du conglomérat détenu par sa famille.
Anjhula Mya Singh Bais a été nommée membre de l’Apolitical Academy, le Conseil sur l’avenir du monde du Forum économique mondial travaillant sur la gouvernance agile l’a inscrite sur la liste « Agile 50 » des personnes les plus influentes du monde en ce qui concerne la gestion des perturbations, elle a fait partie de la liste « 40 Under 40 » du média Prestige et la publication The Peak la considère comme l’une des dix femmes les plus influentes de Malaisie. Elle a également reçu certaines des plus hautes distinctions de l’Association américaine de psychologie, qui l’a notamment nommée psychologue citoyenne mondiale et lui a décerné une récompense pour certains de ses travaux en tant que jeune psychologue. Ancienne élève de la London School of Economics, Anjhula Mya Singh Bais est diplômée du Lady Shri Ram College de l’université de New Delhi, du University College de Londres et des universités de Columbia, Harvard et Oxford ; elle est également titulaire d’un diplôme avec mention de la Chicago School. Elle est membre du réseau Young Presidents’ Organization et fait partie des jeunes leaders mondiaux du Forum économique mondial. Titulaire du diplôme de niveau 7 avancé du Financial Times pour les membres de conseils d’administration, elle possède une vaste expérience de la gouvernance : elle est membre du Comité international pour la psychologie mondiale de l’Association américaine de psychologie, le plus grand organisme de psychologues professionnels au monde, a été la plus jeune membre du conseil d’administration de l’Institute for Semitic Studies de l’université de Princeton et a exercé la présidence d’Amnesty Malaisie.
En outre, Anjhula a représenté l’ONG Concern Worldwide lors de missions internationales, s’est rendue au Rwanda en tant qu’ambassadrice citoyenne du programme People to People pour les recherches en faveur de la réconciliation après le génocide et a fait partie du jury de Forbes pour désigner les 30 personnalités européennes de moins de 30 ans citées dans la catégorie « Impact social ». Elle a en outre été la première intervenante lors de la remise des diplômes de l’École des sciences de la vie et des sciences médicales du University College de Londres, relectrice pour les revues scientifiques American Psychologist et Humanistic Psychologist, et leader d’opinion dans son émission de radio Mind Matters, diffusée sur Lite FM, qui comptait un million d’auditeurs et auditrices chaque semaine.
Nina Boel
Nina Boel est médecin et titulaire d’une licence en sciences politiques (université de Copenhague) et d’un diplôme de journalisme. Elle travaille actuellement pour l’ambassade danoise en Corée du Sud et est chargée de la collaboration entre les gouvernements dans le domaine de la santé. Elle a une excellente compréhension des tendances politiques et économiques mondiales et de leurs impacts en matière de droits humains.
Nina a été présidente d’Amnesty Danemark de 2015 à 2017. Elle avait auparavant été vice-présidente et membre du bureau exécutif de la section pendant six ans. En tant que présidente, elle a été chargée de la gestion de la nouvelle stratégie de direction d’Amnesty Danemark, qui a rendu la section plus solide et davantage tournée vers l’extérieur, renforçant ainsi la collaboration avec les détenteurs et détentrices de droits et d’autres allié·e·s.
Pendant son mandat de six ans au Conseil danois des droits humains (Institut danois pour les droits humains), Nina a créé le premier prix des droits humains au Danemark et présidé son jury les premières années. Elle a en outre représenté Amnesty Danemark au conseil du Conseil danois pour les réfugiés pendant quatre ans.
Nina œuvre en faveur du mouvement mondial Amnesty International depuis 2016 : elle a dans un premier temps été membre du Comité directeur du Forum des président·e·s, puis du Comité préparatoire au Conseil international, au sein duquel elle a fait partie de l’équipe qui a lancé le premier cycle du nouveau modèle de gouvernance d’Amnesty International.
Elle a une expérience concrète en tant que médecin du recensement des cas de torture et des atteintes aux droits humains et a contribué à des rapports de recherche d’Amnesty sur les réfugié·e·s et les victimes de torture qui ont permis un réel impact en matière de droits humains. Elle a œuvré en faveur des avancées en matière de santé sexuelle et reproductive et des droits des jeunes en Ouganda. Au Danemark, elle a travaillé en vue d’assurer l’accès à la santé et la protection contre la discrimination des personnes transgenres.
Nina a été élue au Bureau exécutif international en septembre 2021.
Bernardita Boock
Bernardita Boock est une internationaliste venue de l’université du Chili, où elle est actuellement étudiante en master de coopération et développement international. Depuis le début de son parcours, elle montre un engagement sincère envers les droits humains, et s’intéresse plus particulièrement aux questions de genre et à la justice sociale. Son voyage dans les droits humains a commencé en 2019, lorsqu’elle a rejoint Amnesty International Chili en tant que militante. Depuis, elle a travaillé dans plusieurs domaines, y compris la défense des droits des personnes migrantes, et elle s’est démarquée à la direction de l’équipe militantisme de sa section. À ce poste, elle a activement mené les initiatives d’Amnesty International Chili pour garantir une présence significative dans les manifestations et les mouvements sociaux organisés en réaction au contexte social du pays. En 2023, à l’âge de 24 ans, Bernardita est devenue la plus jeune personne à occuper la présidence du bureau exécutif d’Amnesty International Chili. Dans ces fonctions, elle a œuvré à renforcer le rôle de la section dans le monde des droits humains au Chili, en lançant des stratégies novatrices axées sur le militantisme et l’engagement des jeunes. Elle a également largement contribué à veiller à ce qu’Amnesty International reste pertinente sur des questions prioritaires de droits humains, notamment en matière de suivi et d’information sur les cas de violences policières dans le cadre de « l’explosion sociale » (estallido social) de 2019. À cette étape de son expérience de direction, Bernardita a mis l’accent sur la justice et le plaidoyer en faveur des victimes, en réaffirmant l’engagement de sa section envers les droits humains et le fait de donner aux citoyens et citoyennes les moyens de défendre leurs droits.
Godfrey Nyoni
Godfrey Nyoni a étudié le droit à l’université du Zimbabwe de 1997 à 2000, et exerce dans ce domaine depuis 2001 dans son pays. Il est actuellement l’un des associés principaux du cabinet d’avocats Moyo et Nyoni, et a une large connaissance des questions de droits humains à travers le globe.
Godfrey a présidé le bureau de transition d’Amnesty International Zimbabwe lorsque la section zimbabwéenne a été suspendue par le Bureau exécutif international. Grâce à ses efforts sans relâche, sa vision et son dévouement, Amnesty International Zimbabwe a été réintégrée par le Bureau exécutif international. Il a ensuite été président d’Amnesty International Zimbabwe de 2021 jusqu’à son élection au Bureau exécutif international en novembre 2024. Godfrey est actuellement membre du conseil de l’organisation Avocats du Zimbabwe pour les droits humains, dont il préside la Commission des finances. Il a traité plusieurs affaires de droits humains d’intérêt public au Zimbabwe. Il est également conseiller auprès du barreau du Zimbabwe et vice-président de la Commission disciplinaire et d’éthique. Il a acquis une forte expérience et de nombreuses compétences en matière de droit et de gouvernance des organisations.
Christopher Schlaeffer
Christopher Schlaeffer est un militant et un entrepreneur européen dans le monde de la technologie. Il est connu pour être le fondateur et le PDG de NYOUM, entreprise d’intelligence artificielle générative basée à Londres.
Il a précédemment été directeur commercial et numérique du groupe VEON (NASDAQ : VEON), directeur des produits et de l’innovation, responsable du développement de l’entreprise et directeur stratégique de Deutsche Telekom (Xetra : DTE), ainsi que directeur du marketing de T-Mobile International et président-directeur général de T-Online.
Le 23 septembre 2008, il a dévoilé le premier téléphone mobile au monde basé sur Android aux côtés d’Andy Rubin, Larry Page, Sergey Brin, Cole Brodman et Peter Chou.
Christopher a été désigné jeune leader mondial par le Forum économique mondial, s’est hissé dans le classement des 50 innovateurs à suivre, et a été nommé Manager de l’année 2022 dans son Autriche natale. Il est le parrain de la Fondation iamthecode et le fondateur d’un groupe militant.
Thitirat Thipsamritkul
Thitirat Thipsamritkul est maîtresse de conférences à la faculté de droit de l’université Thammasat (Centre de droit international, Centre des études de droit japonais), où elle enseigne le droit international public, le droit international relatif aux droits humains, le droit relatif aux médias, et le lien entre droit et technologie. Elle a étudié le droit au Japon, en France et au Royaume-Uni. Thitirat s’intéresse au lien entre le marché, la technologie et les droits humains. Ses recherches actuelles portent sur la liberté d’expression, les données en libre accès et la gouvernance d’Internet. Dans ce cadre, elle coopère avec la société civile et le secteur public afin de plaider pour de meilleures législations et politiques, notamment sur les données en libre accès, la protection des données, la réglementation des plateformes numériques et la gouvernance de l’intelligence artificielle. Thitirat a présidé Amnesty International Thaïlande de 2020 à 2023.
Dawna Wright
Trésorière internationale
Dawna Wright est experte-comptable et peut se prévaloir de 30 ans d’expérience. Elle a commencé sa carrière au Canada en tant que commissaire aux comptes, avant de se spécialiser dans la juricomptabilité. Elle a travaillé au Canada, aux États-Unis, en France et en Australie, notamment en tant que partenaire au sein de cabinets comptables et de sociétés de conseil parmi les plus prestigieux. Elle est aujourd’hui membre de l’équipe de direction de la firme internationale FTI Consulting, à Melbourne (Australie), et l’une des leaders en matière de juricomptabilité en Australie. À ce titre, Dawna est spécialisée dans l’interprétation de données et informations financières complexes pour des clients n’appartenant pas à ce domaine, notamment des conseils d’administration, des juristes et des tribunaux.
Dawna a présidé des comités d’audit pour des conseils d’administration dans le secteur à but lucratif et non lucratif. Elle a été présidente du Comité de juricomptabilité des experts-comptables d’Australie et de Nouvelle-Zélande de 2015 à 2019. Au sein d’Amnesty International, elle a été membre indépendante du Comité financier et d’audit, et trésorière (et directrice) d’Amnesty Australie. Dawna est de langue maternelle anglaise et elle parle couramment français.
Amnesty International Charity fait partie de la famille Amnesty International et contribue, au travers d’un travail caritatif en faveur des droits humains, à réaliser la vision d’un monde où chacun et chacune peut jouir de ces droits. Ses activités consistent notamment à attribuer des subventions pour enquêter sur de graves atteintes aux droits humains à travers le monde et à sensibiliser le public à des questions essentielles de droits humains.
En savoir plus
La majorité des revenus d’Amnesty International Charity provient de legs et d’autres donations ponctuelles. Cette entité mène ses activités caritatives au moyen de subventions. Si vous souhaitez faire un legs à Amnesty International pour nos travaux à l’international, nous vous invitons à faire votre don à Amnesty International Charity en utilisant notre numéro d’organisation caritative 294230. Si vous souhaitez faire un legs au bureau national d’Amnesty Royaume-Uni, nous vous invitons à faire votre don à Amnesty International UK Charitable Trust à l’adresse suivante : https://www.amnesty.org.uk/amnesty-international-uk-charitable-trust.
Bien que ce système soit examiné sur une base annuelle, les subventions sont historiquement et en majeure partie versées à Amnesty International Limited, principale entité opérationnelle du Secrétariat international d’Amnesty et unique membre d’Amnesty International Charity. Il s’agit du moyen le plus efficace de mener à bien les activités caritatives d’Amnesty International Charity, notamment en raison : a) des objectifs communs entre les deux entités en matière de droits humains ; b) du fait qu’Amnesty International Limited a l’expérience et les ressources nécessaires pour mener des activités de défense des droits humains ; c) des attentes probables des donateurs·trices ; et d) des origines d’Amnesty International Charity, qui fait partie du mouvement plus large Amnesty International.
Sur le plan juridique, Amnesty International Charity est enregistrée en Angleterre et au Pays de Galles à la fois en tant que société à responsabilité limitée (numéro d’immatriculation : 2007475) et organisation caritative (numéro d’immatriculation : 294230), et a pour objet de promouvoir les droits humains à travers le monde. Cliquez sur les liens suivants pour consulter le document de gouvernance d’Amnesty International Charity (Statuts) et ses derniers rapports et comptes annuels.
Pour en savoir plus sur le travail d’Amnesty International, rendez-vous sur https://www.amnesty.org/fr/what-we-do.
Présentation des administrateurs et administratrices d’Amnesty International Charity
Les membres du conseil d’administration d’Amnesty International Charity sont chargé·e·s de superviser le fonctionnement global de cette entité. Ils et elles se réunissent au moins trois fois par an, y compris lors d’une réunion physique organisée au moins une fois par an dans les locaux du Secrétariat international, à Londres.
Patti Whaley, présidente (nommée en octobre 2021)
Patti Whaley a plus de 30 ans d’expérience en tant que responsable de direction ou administratrice pour diverses organisations caritatives du Royaume-Uni. Elle est spécialisée dans la gestion des finances et des ressources. Elle a été secrétaire générale adjointe d’Amnesty International Limited, et est actuellement trésorière de Safe Passage International et du Food Ethics Council.
Varun Anand (nommé en août 2021)
Varun Anand est titulaire d’un diplôme d’expert-comptable (obtenu en Inde) et a plus de 26 ans d’expérience dans le contrôle de systèmes de gestion financière de grandes organisations internationales et dans l’audit stratégique, notamment avec le Planning familial et Deloitte Touche Tohmatsu India Pvt Ltd. Il a en outre des connaissances approfondies dans les domaines suivants : gestion financière, assurance mondiale, changement organisationnel, gestion des subventions et de projets, et mécanismes de contrôle de la gouvernance.
Amanda Ogilvie (nommée en janvier 2024)
Amanda est avocate spécialiste du droit relatif aux organisations caritatives, et travaille plus particulièrement avec des organisations humanitaires internationales. Elle s’est bâti une solide expérience de conseil auprès d’organisations caritatives sur les questions de droit, de risques, de conformité et de gouvernance, en travaillant tant en cabinet privé qu’en qualité d’avocate interne.
Amanda travaille avec des équipes caritatives au Royaume-Uni et à l’étranger et dirige actuellement l’équipe chargée des questions juridiques et de conformité d’Action contre la Faim Royaume-Uni.
Jessica Holifield (nommée en janvier 2024)
Jessica est une professionnelle de la gestion et de la gouvernance des organisations caritatives, qui a travaillé au fil de sa carrière dans un vaste éventail d’organisations à but non lucratif et caritatives. Elle a commencé en tant qu’avocate spécialiste du droit relatif aux organisations caritatives, mais est vite devenue avocate interne lorsqu’elle s’est aperçue que ce serait beaucoup plus intéressant. Jessica aime prendre part à tous les aspects du travail, comprendre comment développer des théories du changement pour faire avancer le monde vers ce qu’il devrait être. Elle est très intéressée par la manière dont nous intégrons la diversité à nos organisations, au sens le plus vaste possible, et dont nous créons les conditions permettant à cette diversité de prospérer.
Jessica est sympathisante d’Amnesty International depuis un jeune âge, lorsque, adolescente en colère, elle participait à des manifestations. Et peu de choses ont changé depuis. Pour elle, être membre du Conseil d’Amnesty International Charity est une belle manière de contribuer à la justice sociale et de faire partie d’un mouvement mondial pour dénoncer les atteintes aux droits humains où qu’elles se produisent.