Au Koweït, une nouvelle proposition de loi concernant la question de la communauté bidun apatride risque de renforcer et de perpétuer les discriminations et la marginalisation pratiquées par l’État depuis plusieurs décennies, a indiqué Amnesty International mercredi 20 novembre. Si elle était adoptée, cette nouvelle loi contraindrait en effet les bidun à abandonner leur demande d’accès à la nationalité koweïtienne, pour laquelle ils luttent depuis de nombreuses années, afin de préserver leur survie socioéconomique à court terme. Les autorités koweïtiennes doivent enfin garantir la mise en place d’une solution humaine, durable et globale aux difficultés rencontrées par les bidun.