Trois ans après l’annexion illégale de la Crimée par la Russie, en mars 2014, la situation sur la péninsule en matière de droits humains est en train de se dégrader rapidement. L’absence de tout mécanisme international efficace de suivi, à même de se rendre sur place, ne fait qu’aggraver les choses, dans la mesure où elle encourage les autorités russes et le pouvoir de fait en Crimée à poursuivre la campagne qu’ils mènent sans relâche pour venir à bout des derniers vestiges de dissidence.