En République centrafricaine, des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité et d’autres atteintes graves aux droits humains ont été commis en toute impunité par les forces de la Séléka, principalement musulmanes, et les milices anti-balaka, majoritairement chrétiennes. Les massacres de civils, les disparitions forcées, le recrutement d’enfants, les violences sexuelles, les pillages, destructions et incendies de villages et de lieux de culte ainsi que les déplacements forcés se poursuivent sans relâche. Ce rapport souligne l’urgence de mettre en place un mécanisme efficace d’obligation de rendre des comptes pour les graves atteintes aux droits humains commises dans ce pays.