Amnesty International est vivement préoccupée par les informations laissant à penser que des responsables des services pénitentiaires singapouriens ont transmis des communications privées de condamnés à mort au cabinet du procureur général, alors que la procédure judiciaire dans ces affaires était en cours. Cela bafoue les droits des prisonniers et jette une ombre sur le système défaillant de l’application de la peine de mort dans le pays. Les autorités doivent suspendre immédiatement toutes les exécutions et réviser toutes les affaires, à titre de premiers pas vers l’abolition de la peine de mort à Singapour.