Cameroun: Chambres de torture secrètes au Cameroun: Violations des droits humains et crimes de guerre dans la lutte contre Boko Haram

Le présent rapport va plus loin. Il passe notamment en revue les cas de 101 personnes détenues au secret, torturées
et, pour certaines d’entre elles, tuées par les forces de sécurité camerounaises entre mars 2013 et mars 2017, dans
des centres gérés par l’armée et les services de renseignement. Bien que de telles pratiques soient contraires au droit
international et à la législation camerounaise, le recours à la torture par des agents de l’État dans le cadre de la lutte contre
Boko Haram est aujourd’hui très répandu et banalisé, et ce en toute impunité. Ces faits constituent autant d’atteintes au
droit international relatif aux droits humains, ainsi que des violations du droit international humanitaire susceptibles de
constituer des crimes de guerre.

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