Le 20 août 2006, les habitants d’Abidjan, en Côte d’Ivoire, ont découvert en se réveillant que des déchets toxiques nauséabonds avaient été déversés en plusieurs lieux de cette grande ville. La société britannique Trafigura Ltd a coordonné les opérations qui ont débouché sur le déchargement de ces déchets. Le présent rapport passe en revue la réponse du Royaume-Uni à Amnesty International, qui demandait l’ouverture d’une enquête judiciaire sur les agissements de la société Trafigura Ltd. Ce rapport aussi expose les lacunes du système judiciaire du Royaume-Uni face à la criminalité des entreprises, tel qu’exposé par la réponse du Royaume-Uni, et formule un certain nombre de recommandations à l’adresse du gouvernement britannique sur la manière d’y remédier.