Depuis 2004, quelque 75 Roms, parmi lesquels de jeunes enfants, vivent dans des préfabriqués métalliques et des cabanes à proximité d’une station d’épuration. Lorsqu’ils ont été expulsés d’un immeuble décrépit du centre-ville, on leur a dit que ce déménagement était nécessaire pour des raisons de sécurité et qu’il était provisoire. Cinq ans plus tard, et bien que plusieurs procédures aient été engagées devant les tribunaux, leur droit à un logement convenable n’est toujours pas respecté et cette situation risque fort de perdurer. Dans ce document, Amnesty International demande aux autorités roumaines de veiller à ce que toutes les personnes expulsées de force aient accès à des voies de recours efficaces.