Le 21 janvier 1997, les autorités ont suspendu l’exécution des mandats d’arrêt décernés contre 15 dirigeants syndicaux. Elles ont également ordonné le retrait des quelque 1000 policiers antiémeutes qui patrouillaient autour de la cathédrale de Myongdong, à Séoul. Cinq autres syndicalistes déjà arrêtés ont été libérés le 23 janvier 1997. Le président Kim Young-sam a accepté que les lois sur le travail et sur la sécurité, très controversées, soient réexaminées devant l’Assemblée nationale. L’adoption de ces nouveaux textes avait provoqué des grèves et des mouvements de protestation massifs au cours de ces dernières semaines.