Trente-cinq ans après que la Cour suprême fédérale a donné le feu vert à la reprise des exécutions aux États-Unis, alors qu’aucun condamné n’avait été exécuté pendant près de dix ans, certains représentants des autorités se refusent manifestement à détourner leur pays de la peine de mort, comme ils devraient le faire au regard des normes internationales. Les exécutions judiciaires que continuent de pratiquer les États-Unis dans un monde de plus en plus abolitionniste portent un coup rude, voire fatal, aux affirmations selon lesquelles ce pays serait une figure de proue dans le domaine des droits humains.