Un an après le début des manifestations au Nicaragua, au moins 700 personnes ont fait l’objet de poursuites pénales, parmi lesquelles plus de 100 sont toujours emprisonnées, dont les dirigeants étudiants Amaya Coppens et Christopher Olivas et les journalistes Lucía Pineda Ubau et Miguel Mora. Une loi d’amnistie adoptée récemment par l’Assemblée nationale du Nicaragua pourrait menacer les droits des victimes de la crise à la vérité, à la justice et à des réparations.