Dix ans après la répression d’une manifestation pacifique contre la junte militaire le 28 septembre 2009 à Conakry, au cours de laquelle au moins 150 personnes ont été tuées et plus de 100 femmes violées et victimes d’autres formes de violence sexuelle par des membres des forces de sécurité, la situation en matière de droits humains demeure fragile en Guinée et risque de se détériorer avec la recrudescence des tensions politiques à l’approche des élections présidentielles de 2020.