Compte tenu du grand nombre d’allégations faisant état d’infractions relevant du droit international et de violations des droits humains perpétrées par des représentants des autorités de la République du Congo, Amnesty International s’inquiète du fait qu’à ce jour, il semble que ces allégations n’aient donné lieu à aucune information judiciaire et qu’aucun responsable présumé n’ait été poursuivi en justice. Amnesty International s’inquiète aussi particulièrement des arrestations, des détentions et des expulsions du territoire qui ont eu lieu à Pointe-Noire depuis le lancement, le 14 mai 2015, de la nouvelle phase de l’opération Mbata ya Bakolo.