Le 3 décembre, les autorités grecques ont renvoyé de force en Turquie 34 personnes appartenant à un groupe de 89 Afghans et
Kurdes irakiens, sans leur offrir la possibilité de demander asile. Certains membres de ce groupe auraient fui leur pays parce qu’ils
y avaient été torturés ou soumis à des persécutions en raison de leurs opinions politiques. Amnesty International craint que les
autorités grecques ne s’apprêtent à expulser vers la Turquie les autres membres de ce groupe. Une fois en Turquie, il est à
craindre qu’ils ne soient renvoyés contre leur gré dans leur pays d’origine, ou envoyés dans d’autres pays où ils risquent d’être
victimes de graves violations de leurs droits fondamentaux.