Le prisonnier kurde iranien Heidar Ghorbani, 47 ans, risque d’être exécuté pour « rébellion armée contre l’État » (baghi), malgré de graves violations des normes relatives à l’équité des procès et alors que le tribunal a confirmé qu’il n’était pas armé. Sa condamnation est basée sur des « aveux » entachés par la torture, qui lui ont été soustraits alors qu’il était soumis à une disparition forcée. Les autorités doivent annuler sa condamnation et lui octroyer un nouveau procès conforme cette fois aux règles d’équité.